Voilà, après 4 mois de route nous voici de retour en France. Nous aurions du normalement traverser la Suisse mais afin de ne pas dépasser le budget prévu, nous avons décidé de remettre cette destination à une prochaine fois. C'est en passant par une partie des Alpes et du Jura que nous nous sommes rendus dans le Doubs, une région où il y a de la famille à Jessica. Mais avant d'arriver, nous avons fait étape à Annecy. Un parking gratuit pour camping-car se situe près du lac. La visite a commencé par une balade au bord de ce dernier où la clarté de l’eau reflétait les montagnes tout autour. Outre le lac, la ville d’Annecy est célèbre pour sa vieille ville et le canal qui la traverse, d’où son surnom de « Venise des Alpes ». Avec ses ruelles pavées et ses arcades, le vieil Annecy surprend par son caractère dès les premiers pas. Déambuler dans les rues de la vieille ville, c’est bien, mais le faire en mangeant une glace, c’est encore mieux ! D’autant qu’il y a un excellent glacier à Annecy: Le glacier des Alpes. Nous avons alors savouré notre dernière de l'année :D. Depuis la vieille ville, il est possible de rejoindre le château à pied, son entrée est de 5,50€ par adulte. Il y a également le palais de l’Isle (une ancienne prison) situé à l’embranchement de 2 canaux. On retrouve également tous les restaurants, toutes les petites boutiques de souvenirs, avec un marché tous les mardis, vendredis et dimanche matin. Un peu à l'extérieur du vieil Annecy, il y a le célèbre pont des amours.
Quelle joie de découvrir nos montagnes en été, quelque chose que nous ne connaissions que très peu. Et puis il faut l'avouer, nous avons tout de même une très bonne gastronomie en France ! C'est principalement ce dernier point que nous allons mettre en avant pour la fin de notre aventure. Arrivés dans le Doubs, grâce à la famille, c'est partis pour 5 jours de spécialitées culinaires. Fondue savoyarde, saucisses de Morteau et de Montbéliard, Mont d'or, Jurassienne (escalope de dinde pannée garnie de jambon et comté), de la friture de carpe, et du fromages (cancoillotte, morbier, comté). Vous l'aurez compris, ici on se régale ! Nous avons également participé à une matinée de chasse, premier coup de feu pour Jessica (les lapins en rigole encore !), ce fut un sacré moment. Nous ne sommes pas repartis les mains vides, le frigo pleins de saucisses et de fromages mais surtout le coeur remplis de joie.
Après avoir quitté cette belle région, direction la Bourgogne pour faire la route des vins. Première étape : Dijon. A savoir, la ville a organisé un itinéraire touristique : Le parcours de la chouette. Au départ de la place Darcy, il faut suivre les 22 petites chouettes parsemées sur les pavés dijonnais, permettant de déambuler dans les rues afin de profiter des musées, galeries, églises et terrasses de la ville. Un plan est disponible et gratuit à l'office du tourisme. Dijon est bien sûr célèbre pour sa moutarde, mais aussi pour son vin, son kir et son pain d’épices. Il y a dailleurs la célèbre boutique Maille . Dans le centre se trouve également les Halles de Dijon, un marché couvert par un toit réalisé par Gustave Eiffel.
Nous quittons la ville pour commencer la route des Grands Crus. C’est un magnifique parcours d’une soixantaine de kilomètres orienté du Nord vers le Sud dans la région de la Côte d’or. Tout le longts, il y a les vignobles des meilleurs vins de la Côte de Nuits et de la Côte de Beaune. Les champs de vignes sont aux couleurs automnales, une vraie beauté. Mais il n'y a pas que du vin dans cette région. A Brochon, c'est la visite de la fromagerie Gaugry qui a ravit nos papilles. Fomagerie très captivante puisqu'il est possible, à travers une vitrine, de découvrir gratuitement chaque étape de la confection des fromages.
Sur la route, découverte des vignobles tels que Gevrey-Chambertin, Nuits-Saint-Georges, Pommard, Chablis, Rully, ...
Nous visitons également Beaune en commençeant par les Hospices. Situés en plein cœur de la ville, les hospices (aussi appelés l'hôtel Dieu) constituent les principaux monuments historiques. C'est un ancien établissement hospitalier du 15ème siècle devenu aujourd'hui un musée, ses toits aux couleurs chatoyantes sont l’emblème de la Bourgogne. Le tarif est de 7,5 € / adulte, il faut compter 2h de visite. Beaune est aussi célèbre pour ses vins et sa gastronomie, mais c'est également une ville d'art médiévale chargée d'histoires. Entourée de remparts, cette charmante citée traversée de ruelles et bordées de maisons anciennes nous dévoile un centre ville commerçant, riche en oenologues et restaurants. En s'écartant un peu du centre, se trouve une boutique spécialisée en escargots de Bourgogne. Des produits d'excellente qualitée avec une gérante fort commerçeante (mais également très bavarde ^^).
A dix minutes en voiture de la ville, la maison Veuve Ambal, réputée pour son crémant doux et fruité, brut de caractère, blanc mais aussi rouge ! Nous n'avons pas résisté de ramener un souvenir. :)
Après ces derniers bons achats, nous nous dirigeons vers Avallon, une commune située dans le sud du département de l’Yonne. C'est une cité fondée par les Romains où l'on peut admirer ses remparts médiévaux, ses tours, puis sa vieille ville à travers ses rues pavées. Elle domine la vallée du Cousin, réputée pour ses nombreux moulins et ses oiseaux. Une randonnée d'environ trois heures permet de la découvrir de plein coeur. En plus d'Avallon, à moins de 20kms, nous avons découvert Vezelay et Noyers, deux jolies villages plein de charme qui mérite le détours.
La dernière étape de notre voyage a été à Auxerre. Une ville pleine de charme, avec de jolies places et d'étroites ruelles médiévales. A l'entrée de la vieille ville, se trouve la tour de l'horloge datant du 15 ème siècle. De nombreuses cathédrales et églises composent la ville. La meilleure façon d'obtenir un point de vue de ces dernières est en traversant le pont principal au-dessus de la rivière (le Pont Paul Bert). Comme partout en Bourgogne, on t mange très bien. Outre les spécialités de la région, Auxerre se distingue pour ses vins : l'Auxerrois produit des crus remarquables, à découvrir en suivant la Route des Vignobles de l'Yonne.
Après bientôt cinq mois en vadrouille, c'est maintenant l'heure pour nous de nous diriger vers le point de retour. Ce fut un voyage riche en émotions, une découverte de plusieurs cultures, des moments de doutes face à l'imprévu, un enrichissement personnel ainsi que des rencontres inoubliables. Le choix du camping-car s'est avéré le meilleur compromis par rapport à nos contraintes. C'est la fin d'une aventure mais le début d'une nouvelle vie. C'est grâce à plusieurs personnes que notre rêve à pu se réaliser, nous tenons encore une fois à les remercier. Merci aussi à ceux qui nous sont venus en aide pendant notre voyage, qui ont partagé un bout de notre aventure et que nous n'oublierons pas. Avant de partir, nous avions tracé notre itinéraire en noir sur une carte, nous l'avons actualisé en rouge, finalement le plan n'a pas beaucoup changé et c'est un total de 18000 km que nous avons parcouru.
"La vie ce n'est pas seulement respirer, c'est avoir le souffle coupé".
Nous voilà partis un mois en Italie, Pays si surprenant où nous avons pu voir la différence de vie entre le Nord et le Sud.
Début de l'aventure en quittant la Croatie, ce qui nous a fait arriver par Trieste, ville étape où nous n'avons pas trouvé vraiment d'intérêt alors nous avons vite repris la route direction Trévise. Nous ne nous sommes pas arrêtés à Venise car c'est une ville que nous avions déjà faite lors d'un voyage précédent. Si vous cherchez une Venise en beaucoup moins touristique il y a justement Trévise. Ses rues pittoresques avec des maisons colorées de pêcheurs rappellent vraiment cette dernière. C'est une ville qui plaira à ceux qui aiment se détendre loin des métropoles animées, la vie d’ici est mesurée et calme.
En allant direction Trente, nous sommes tombés sur une ville au hasard : Asolo. Le charme opère très vite tant le village semble s'être arrêté dans le temps. Asolo n'est en fait qu'un petit village de quelques rues niché en haut d'une colline, mais il ne faut surtout pas le louper, histoire de ressentir tout le charme des villages de la Vénétie et du nord de l'Italie. C'est ici que nous sommes allés à notre premier restaurant italien "Due Mori".
Merci encore à Sylvie et Alain pour leur contribution à ce diner. Nous savions que nous tomberions amoureux de la gastronomie italienne.C'est dans ce cadre que nous avons pu dire "Viva italia"!
Trente est une vieille ville avec comme point de repère "la Piazza del Duomo", ornée par la fontaine de Neptune. Le dieu mythologique accompagne aussi le Palais Patrio et le Duomo. Enclavée dans les Alpes italiennes, les vallées sont d'autres lieux à visiter.
Ensuite direction le Lac de Garde. Nous sommes arrivés par la ville Riva del Garda, et avons visité toutes les villes du lac côté Ouest.
Riva del Garda
Riva est aussi appellée « la perle du Lac de Garde ». Située au pied des Dolomites, elle peut se vanter de ses plages aux cailloux blancs, ses eaux cristallines, ses ruelles composés de commerces.
Une destination populaire qui a conservé son charme de petit village, Limone sul Garda, située au pied de la montagne escarpée Dosso di Roveri, est connue pour ses « citrons », son huile d'olive fine et la longévité de certains de ses habitants, dont plusieurs ont déjà célébrés leurs 100 ans. Une visite incontournable : La limonaia del Castel, une maison du citron, du 18ème siècle. Seul bémol, une ville pas très adapté en camping-car.
Célèbre (et touristique), Sirmione se trouve sur une péninsule qui s’étend sur les eaux du lac. Elle abrite le site archéologique « Grotte di Catullo » (les ruines d’une grande villa romaine, qui fait référence à Catulle, le poète romain), la Rocca Scaligera, un imposant château et ses thermes (c'est une ville connue pour ses deux thermes). Si vous prenez une glace, assurez-vous d'avoir suffisamment faim car ici elles sont impressionnantes !
Nous continuons notre descente direction Vérone. C'est une ville ceinturée de remparts crénelés, la plupart datant du Moyen Age. La place de Bra, la plus grande de Vérone, est connue pour ses cafés et pour ses arènes romaines. Son centre historique a un charme fou, avec ses nobles édifices médiévaux ou Renaissance. La maison de Juliette est située à côté de la Piazza delle Erbe, où tous les couples y viennent pour se faire photographier sur le balcon. Il est d'usage aussi de laisser un petit mot, le porche d'entrée est couvert de graffitis. Pour dormir en CC à Vérone, là rien de romantique. Rien est adapté sauf un parking de la ville mais qu'il est préférable d'éviter, tentatives d'intrusions courrantes et la ville n'a pas l'aire de protéger mieux que ça le site. Il vaut mieux donc prévoir de dormir en dehors de la ville en camping-car.
Notre voyage se poursuit vers Mantoue, Ferrare et Bologne. La ville de Mantoue est située en Lombardie, dans le nord de l’Italie. Mantoue est un joyau, d’ailleurs inscrit au Patrimoine mondial de l’Unesco. Elle regorge d’impressionnantes richesses sur le plan culturel. Ferrare est une ville étape de la région d'Emilie Romagne, on peut y admirer son château fort qui date du XIVe siècle (le château d'Este) construit au coeur de la cité, l'hôtel de ville, le dôme, et autres églises. La taille de la ville le permettant, tout peut tout faire à pied. Bologne est la capitale et la plus grande ville de l’Émilie-Romagne, elle est célèbre pour sa cuisine et pour son animation étudiante.
Grâce à la suggestion d'un italien en Autriche, nous nous sommes dirigés à Saint Marin. C'est un Pays à part entière dans la botte italienne ! Etat souverain tel Monaco ou le Vatican, sa taille ne dépasse pas les 60 km². La capitale est la ville du même nom, Saint Marin. La vieille ville fortifiée, bâtie sur le Mont Titano, a gardé ses rues médiévales, son impressionante enceinte et d'intéressants édifices. Bien que très fréquentée l'été, elle est très agréable, on peut y voir un très beau panorama sur la plaine du Pô et les environs. Une bonne découverte.
Prochaine destination Termoli, une ville balnéaire où une cousine italienne nous y attend ! Mais avant cette étape arrêt à Ascoli Piceno, une magnifique petite ville médiévale dans la région des Marches. Elle est parsemée de tours et une grande partie de ses édifices se caractérisent par la couleur dorée. La ville est entourée des trois cotés par le cours d’eau des fleuves Tronto et Castellano, qui convergent vers la ville.
Arrivés à Termoli, nous voilà ici pour 5 jours où pour la première fois depuis le début du voyage, nous allons quitter notre maison à roulette. Un moment qui nous a permis de découvrir la région avec une excellente guide Gabie (et surtout cuisinière :D) !
De retour sur la route pour rejoindre Pompei en passant par Isernia, Cassino et Caserta. Sur la route nous découvrons la célèbre Mozzarella di bufala. Nous sentons que nous sommes dans le Sud du Pays, tant par le paysage que par les habitants. La sècheresse ainsi que les routes défectueuses sont au rendez-vous, les déchets nous envahissent mais le plus impressionant reste les règles de circulations, enfin, justement, il n'y a pas de règles ! Alors pour circuler il faut s'accrocher ! Finalement le mieux reste de rouler comme eux :D
Visite de Pompei, cette ville détruite par une éruption du Vésuve en 79 après J.C. La préservation des ruines de Pompei rend encore plus fascinant ce lieu. En se promenant parmi les ruelles, l’impression est de revivre une époque lointaine, grâce à ses maisons, aux boutiques et aux ustensiles restés intacts, en nous donnant l’opportunité de nous rapprocher et comprendre le style de vie d'antan. Cette découverte fût un moment fort.
Nous continuons vers Naples. Pour y venir en CC il faut aller au camping à Pozzuoli.
Il n'y a pas d'autres hébergement que celui-ci, il est situé à côté d'un Volcan et à 15 minutes à pied du métro. Nous n'avons pas eu de coup de coeur pour Naples, le mieux est de flaner sur la côte où parcontre du côté du bord de mer c'est très chaleureux. Nous avons profité d'être ici pour partir une journée à Capri. L’île se compose de deux villes principales : Capri, le cœur de l’action, et Anacapri, un peu plus tranquille, plus rurale. En arrivant du port de Capri, on monte en funiculaire vers la ville haute, c’est une ascension directe au paradis. Là-haut, on découvre un balcon sur la Méditerranée, et l’ambiance nous happe aussitôt. Le coup de foudre est immédiat, mais le véritable enchantement n'opère que petit à petit…
Le plus plaisant reste de se perdre dans les ruelles, où l'on ne se déplace qu’à pied, au rythme lent des découvertes. Néanmoins ce petit coin de paradis à un prix, un budget conséquent est obligatoire.
Nous remontons l'Ouest de l'Italie, direction Rome. Nous y sommes enfin, une des cités les plus vieilles du monde. Ville qui nous tenait à coeur depuis très longtemps et nous n'avons pas du tout été déçu ! C'est au Camping Village Roma que nous avons séjourné. Emplacement idéal exentré de la ville où se trouve un abris bus pour se rendre dans Rome. Le plus simple pour visiter la ville est de prendre Le ROMA PASS. Le pass comprend l'entrée gratuite aux deux premiers musées et/ou site archéologique. Il est utilisable également et de manière illimitée dans les transports publics ATAC. Le pass fait office de coupe file pour l’accès au Colisée par exemple, vous éviterez ainsi 1h à 1h30 de queue. Attention le pass ne permet pas d’entrer au Vatican, il faudra vous procurer les billets à part. Nul besoin de se rendre à l'office de tourisme, le camping dispose de tous les pass disponibles pour la ville. C'est partis pour 48 h de visites.
Nous commençeons la visite par la découverte de la Rome antique (en face de la sortie du Colisée). Nous découvrons les vestiges du Forum et du Palatin, qui se visitent via une même entrée. De là, les plus imaginatifs auront la joie de pouvoir reconstituer dans leur tête les immenses batisses de l'époque qui ont données naissance au nom "Palais". Ensuite, direction le Colisée, un des plus beaux et imposants monuments situé au coeur de Rome. Il s’agit d’un amphithéâtre et est le plus grand jamais construit sous l’empire romain. Puis nous nous sommes rendus à la célèbre Fontaine de Trevi. C'est une sublime et gigantesque fontaine où chaque jour, 3000 euros sont récoltés et sont reversés à l’association "Caritas". Si nous devons donner un conseil, c'est d'aller la voir de très bonne heure ou très tard car notre déception a été la foule avec la police qui n'a fait que de siffler dès que quelqu'un posait ces pieds où il ne devait pas. Néanmoins nous avons tout de même fait notre voeu en jetant notre pièce dos à la fontaine. Ce qui est fabuleux à Rome, c'est de vivre au rythme de la dolce vita en flânant dans les ruelles typiques. C'est ainsi que nous avons terminé notre première journée. La deuxième a commencé par la visite de la basilique Saint-Pierre (située au Vatican). Majestueuse et sublime, elle fait partie des plus grandes basilique au monde. L’accès au site peut s'avérer compliqué avec de longues files d’attente. Ajoutez à cela des sas de sécurité (comme à l’aéroport). L'entrée est gratuite et une tenue vestimentaire correcte est exigée (c'est à dire, pas de short, marcel, jupe ou robe au-dessus du genoux). A noter que c'est ce que l'on demande dans tous les endroits religieux en Italie. On peut y admirer quelques 450 statues, 500 colonnes et 50 autels. Pour la modique somme de 6€, nous avons pu entreprendre l'ascension de la coupole de la basilique, œuvre du génie Michel-Ange. Une partie de la montée se fait en ascenseur (suppl. 2€) ou pour les plus courageux totalement à pieds. Ce qui correspond à 551 marches ! Alors là on s'est souhaité bonne chance avant de tout grimper mais une fois arrivés en haut, le point fort de la visite : le spectaculaire point de vue de la Place Saint-Pierre et de la ville de Rome à 360°. Nous sommes ensuite retourner à Rome car la suite de la visite du musée du Vatican ne se fera que tôt le lendemain matin. Du coup, direction La Piazza Navona, la place la plus grande de Rome où se trouve le Panthéon. Au Panthéon un monde fou s’y affaire pour y admirer son magnifique dôme percé au sommet. Il possède la plus grande coupole de toute l’Antiquité et reste le plus grand monument du monde en béton non armé. En levant les yeux, vous vous demanderez sans doute ce qu’il peut bien se passer quand il pleut… Et bien le sol est doté de petites ouvertures qui permettent à l’eau de s’évacuer. Sur la place on y retrouve la Fontaine des Quatre-Fleuves représentant le Nil, le Gange, le Danuble et le Rio de la Plata. Après avoir bien marchés dans les ruelles du quartier, c'est l’heure de l’aperetivo ! Et oui à Rome, comme partout en Italie, l’apéritif est très important ! Presque tous les restaurants proposent une petite assiette de charcuterie et/ou de fromage pour accompagner son verre de vin. Notre choix c'est dirigé chez "Antica Salumeria". Une superbe adresse !
Notre troisième jour se poursuit aux musées du Vatican. Même en arrivant de très bonne heure et malgrés que la saison estivale soit terminée, nous avons quand même attendu plus d'une heure avant de rentrer. Même si la visite se déroule dans un bain de foule, l'endroit reste extraordianaire ! On y admire une quantité impressionnante de salles et d’œuvres de Raphael, Caravage, Pinturicchio, etc. La visite est très canalisée mais ce n'est pas si mal car il est quasi impossible de tout voir lors d’une seule visite tant le musée est gigantesque. Le clou du spectacle est en fin de visite car nous arrivons au niveau de l'emblématique chapelle Sixtine. Il est strictement interdit de prendre la pièce en photo, du coup dommage pour ceux qui nous lisent il faudra vous déplacer pour voir cette splendeur. Nous sommes retournés une dernière fois dans Rome pour terminer notre journée. Nous n’avons pas visité le musée du Capitole alors qu’il nous a été chaudement recommandé. Nous vous conseillons donc de monter en haut de ce dernier pour y admirer les toits de Rome. Derniers moments à se perdre dans les ruelles où nous n'avons qu'une seule envie : que le temps s'arrête. Nous avons beaucoup aimé Rome, se fût même un coup de coeur, entre le charme de la ville, sa culture, sa gastronomie, son accent italien que nous entendons à chaque coin de rue. Deux points négatifs malgrés tout : la ville peut être sale et parfois bondé de touristes à la limite du civilisé. A noter que nous n'avons jamais emmener Bagel avec nous dans Rome, cela reviendrait à visiter Paris avec lui.
Après avoir quitter la capitale, nous reprenons la route pour Florence en traversant la Lazio, l'Umbria et la fameuse région de la Toscane avec ses magnifiques citées médiévales comme : Montefiascone, Orvieto, Montepulciano, Montalcino et Sienne. Sur la route de cette région, c'est un merveilleux paysages qui nous entourent. Des champes de vignes et d'oliviers comme on les aimes. On l'adore également pour la production de son terroir.
Montefiacone, ville qui est à 590 m d'altitude et offre un superbe panorama sur les collines et lac de Bolsena, d'origine volcanique. Il y a une aire de camping-car gratuite dans une coopérative vinicole. Il est d'ailleurs recommandé d'aller faire quelques courses dans le magasin de la coopérative. On y trouve de la charcuterie, du fromage, de l'huile d'olive mais surtout le vin de la ville (on le célèbre en août) " Est ! Est ! Est !". Sa légende date du début du XII ième siècle.
Orvieto se définit comme une ville suspendue, en raison de sa situation géographique. Elle se trouve en effet sur un rocher élevé à 325 m par rapport au niveau de la mer. Une cité entourée de remparts qui lui donne une allure de région isolée du monde. Une petite ville gorgée de merveilles comme sa cathédrale, ses chapelles séculaires et son musée archéologique.
Le centre historique de Montepulciano, dominé par une forteresse, inclut la magnifique "Grande" avec le palais Communal du XIVe siècle et le Dome du XVIIe siècle aussi connu sous le nom de la "Cathédrale de Santa Maria Assunta".
Montalcino, avec son centre historique médiéval, est un des villages les plus pittoresques de la Toscane. Dans la tour principale de la forteresse se trouve l'une des plus vieilles oenothèques. On y déguste l'excellent Brunello de Montalcino, le vin rouge DOGG de la région.
Sienne est en quelque sorte la petite soeur de Florence. Comme bon nombres d’édifices dans cette région, la cathédrale de Sienne, imposante et saisissante, est construite en marbre. En prenant la ruelle principale menant au centre historique, nous arrivons à La Piazza del Campo, qui est la place principale de la ville. Elle se différencie par sa forme incurvée et son inclinaison en forme d’amphithéâtre.
Après avoir découvert toutes ces villes médiévales, nous voilà à la capitale de la Toscane et ville culturelle de l'Italie : Florence. C'est au Camping Firenze que nous nous installons pour 3 jours. Seul bémol, étant un camping neuf, pas d'arbres pour nous faire de l'ombre et il fait encore très chaud en septembre. Point positif, une navette est mise à disposition pour se rendre dans la journée en ville, pour la soirée c'est le bus à 10 minutes à pieds. Le coeur de Florence se passe autour de la cathédrale Santa Maria del Fiore et de son Duomo. Sa particularité : elle est imposante, fascinante, et elle est coiffée d’une coupole défiant les lois de la gravité. Son dôme reste un mystère de conception architecturale et une référence pour les architectes du monde entier. Sur ce même lieu, il est possible d'effectuer plusieurs visites comprises dans le billet combiné (15 euros) comme la cathédrale, son dôme, le Campanile di Giotto, sa crypte et le baptistère Saint-Jean. Puis direction La Piazza della Signoria qui regorge de beautés de toute part. Nous y découvrons le Palazzo Vecchio (l’hôtel de ville de Florence), la fontaine de Neptune, la Loggia del Lanzi qui est un vrai musée extérieur ! On a pu admirer des œuvres comme Persée tenant la tête de Méduse (Cellini) ou Hercule en lutte contre le centaure Nessus (Giambologna). Florence est une véritable ville-musée et ce n’est pas pour nous déplaire ! Un peu plus loin se trouve Le Ponte Vecchio, attrait de la ville qui est à découvrir depuis les berges colorées. Les artisans d’autrefois, installèrent leur échoppe dans les petites maisonnettes intégrées sur le pont. Nul besoin de s’y attarder longuement, la plus belle vue n'est pas une fois dessus mais le pont en lui-même, à moins que vous souhaitiez craquer dans l'une des nombreuses bijouteries installées. Le quartier de Santo Spirito est un quartier populaire à l’écart des circuits touristiques où il y fait bon de s'y balader. Nous y découvrons des ruelles pavées et étroites qui nous amènent à une jolie place où se tient un marché local. Pour un superbe panorama et une vue incroyable sur Florence, rendez-vous à L’esplanade Michelangelo qui se situe sur une colline qui surplombe le centre historique. Florence est l'une des villes les plus riches en monuments et en oeuvres d'art. Pour les amoureux de musées, c'est la ville idéale.
Notre route se poursuit direction le Nord-Ouest pour découvrir les "Cinque terre". Mais avant, nous sommes passés par les routes montagneuses qui nous ont fait découvrir de superbes paysages et villages. C'est en passant par Equi Terme, que nous avons atterri à Fivizzano. Depuis que nous sommes en Italie, nous priviligeons de dormir dans les "Agriturismo". Ce sont des agriculteurs, cultivateurs ou parfois des restaurants qui proposent des emplacements pour stationner. En voiture, vous pouvez être loger comme en maison d'hôte. En Camping-car, un emplacement est réservé avec souvent de l'électricité, de l'eau et même des sanitaires. Quand nous sommes tombés sur des fermes, nous avions la proximité avec les producteurs, voir leurs élevages et avons pu leur acheter des produits. Pour les restaurants, cela nous a permis de découvrir des spécialitées locales et de savourer un bon repas. Pour la plupart, la nuit est gratuite si le repas est pris au restaurant. En faisant cela, nous avons rencontré de magnifiques personnes. Comme ici à Fivizzano. Etablissement familial où l'on se sent comme à la maison avec une superbe vue sur la montagne.
Nous voilà au Cinque Terre. Cinq villages composent ce site : Monterosse, Manarola, Corniglia, Vernazza et Riomaggiore. Il est déconseillé de prendre sa voiture pour visiter les cinq terres car elles sont interdites dans certains villages. Le mieux est de se garer à La Spezia ou si vous êtes en camping car à Riomaggiore le village le plus au Sud. Pour ensuite se déplacer, il est possible de visiter les villages à pied en empruntant les sentiers pédestres du bord de mer ou de l’intérieur des terres. Cependant ceux-ci peuvent être payants et actuellement pour des raisons de sécurités beaucoup de sentiers côtiers sont fermés alors nous avons pris le train. Il y a un pass illimité cinq terres de Levanto à La Spezia, il faut compter 16 € par adulte pour une journée. Il est également possible de prendre le bateau pour visiter le site. Avec un doux climat méditerranéen, il fait en moyenne plus de 20° en journée de juin à octobre dans les Cinque Terre, il est donc préférable de s'y rendre en dehors de la période estivale. Même pour un mois de septembre, nous avons pu profiter de 30 degrés et de beaucoup de touristes. Le paysage est quand à lui merveilleux, les rues colorées sont tellement jolies que vous aurez envie de flânerez pendant longtemps. Il faut prendre le temps de profiter de la douceur de vivre italienne. Les villages sont pittoresques, avec des champs de citrons, des vignes et des oliviers. Cette région de l’Italie offre de vrais paysages de carte postale. Pour en savoir plus sur chaque village, voici un lien qui nous a servis pour préparer notre itinéraire (attention une fois que vous l'aurez lu, vous saurez où passer vos prochaines vacances !)
Vous l'aurez compris, encore une fois, nous n'avons pas été déçu de notre découverte.
Nous continuons notre route vers la France en passant par Parme, Turin et Aoste.
Parme est discrète et ne manque pourtant pas de charme avec ses maisons colorées, ses ruelles, son dôme, sa cathédrale, les châteaux du coin et puis surtout la gastronomie. Parce que s'il s'agit d'une ville d'histoire et de culture. Ici il y a le fameux jambon de Parme ! Une journée nous a suffit pour la visiter. Avant de rejoindre Turin, nous avons fait un arrêt à San Damiano d'Asti, où nous avons pu découvrir le boeuf de Piemonte.
Turin, connu principalement comme ville industrielle, n'est pas un lieu à négliger ! On voit que la ville a investi dans le tourisme tout en respectant au maximum son histoire et en mettant en valeur son patrimoine culturel. Turin est la ville de l’Aperitivo, autant dire le bonheur de celles et ceux qui mangent bien et beaucoup (mode buffet à volonté). C’est aussi une ville de terrasses agréables, de restaurants charmants et de spécialités savoureuses. Si vous souhaitez un VRAI chocolat chaud (chocolat fondu) alors rendez-vous au Caffe Mulassano.
Nous devions aller en camping mais vu le prix par rapport à la prestation, changement d'avis et c'est par hasard que nous sommes tombés sur une aire (Sosta camper) située dans une ville voisine (Vénaria) et nous n'avons pas du tout regretté notre choix ! Accueil chaleureux, on se serait même cru au camping ! Un petit monsieur qui méritait bien que l'on s'arrête chez lui.
Notre voyage en Italie se termine par la Vallée d'Aoste. Elle compte de nombreux parcs, et ses paysages sont magnifiques. Malheuresement par manque de temps, nous n'avons pas pu improviser des randonnées qui mériterons que l'on revienne. La vallée offre de superbes sentiers ainsi que de nombreux villages avec des auberges authentiques.
Avec beaucoup de vestiges romains comme les arches du théâtre romain, Aoste possède de très belles tours qui servaient à protéger la ville. N'oubliez pas également la cathédrale. C'est une ville agréable avec de nombreux restaurants où nous retrouvons des spécialitées montagnardes.
Notre voyage italien s'achève par le col du petit saint bernard. Le paysage des Alpes a un air Norvégien, nous avons le temps d'un instant l'impression de revenir trois mois auparavant.
Voici quelques photos de nos dégustations italiennes :
Et chez certains Agritourismo :
Pour achever notre article sur l'Itallie, nous pouvons dire que c'est une expérience unique ainsi qu'une incroyable rencontre avec cette culture propre à elle-même. C'était un rêve pour nous de faire ce tour de la botte et de l'avoir fait ainsi, en camping-car, cela nous a permis de vraiment vivre à l'italienne ! Un Pays avec une telle histoire, un tel patrimoine, une gastronomie à concurrencer la France. Nous avons pu découvrir l'Italie en douceur, flaner dans ses ruelles avec parfois le linge des habitants au dessus de nos têtes, apprendre une langue si chaude que même un "Ciao" nous fait frissonner, découvrir ce qu'est la véritable "Gelata" la meilleure glace de notre vie, croiser les célèbres fiat 500 et Vespa à chaque coin de rue, aller d'église en église car ici elles sont tout simplement incomparables aux autres pays, déguster des pâtes à toutes les sauces... Il n'y a cependant pas que des bons côtés, comme partout il y a forcément des points négatifs. Le camping-car était vraiment un bon choix pour ce voyage mais pas adapter pour toutes les villes italiennes, parfois confrontés à des situations compliquées qui n'ont pas toujours été évidentes. Par moment nous avons eu un sentiment d'insécurité, chose qui ne nous était jamais arrivé auparavant. Il faut juste être un peu plus vigileants à certains endroits.
Avant d'arriver en France, petite réserve italienne :D
Nous voilà arrivés en Croatie après avoir quitté la Hongrie. Changement de décor radical (et de météo, ici on atteint les 40 degrés). La chaleur fait que le paysage est sec, nous qui n'avions vu que du vert jusqu’ici, nous voilà vraiment dans un pays du Sud. Première destination, la capitale du pays, Zagreb. C’est par les montagnes que nous rejoignons cette dernière où il y a beaucoup de productions de miel. Du coup, de nombreux stands de vente directe bordent notre route.
Zagreb, une ville en deux parties : la ville basse et la ville haute. Nous avons visité la ville haute qui est le cœur du vieux Zagreb. Perchée sur des collines avec ses ruelles en pavées, il y a comme un air de Montmartre dans certains quartiers. Nous sommes dans une ville festive avec de nombreux bars, restaurants et des musées (dont le "musée des coeurs brisés" ).
Les boutiques et les monuments, telle que l’église Saint-Marc, se succèdent et nous offrent une ville typique d'une grande beauté. En voulant admirer le point de vue le plus haut sur la ville, nous sommes tombés sur un bar qui projetait un film en plein air. Super ! A nous un film en VO sous-titré croate :D Ensuite, nouvelle surprise, sur la route du retour, une ruelle atypique à côté du tunnel Gric. Nous voilà retombés dans l’époque Hippie. Nous retiendrons que Zagreb est une bonne destination pour un week-end et mérite son arrêt.
Deuxième destination : les lacs de Plitvice. Nous avons choisi de stationner au parc pour camping-car CVETKOVIC, car comme tout endroit touristique, les parkings sur place sont payants, alors quitte à payer, autant avoir tout le nécessaire et y passer la nuit. Cependant, mieux vaut prévoir les vélos (3 km pour rejoindre une des entrées au parc). Visiter Plitvice en un jour est possible, mais il faut garder un très bon rythme. Pour ceux qui souhaitent faire les 8 itinéraires, mieux vaut réserver pour deux jours (billet à peine plus chère qu’une journée). Il est préférable d’y aller hors saison estivale pour profiter de la beauté du site sans l’abondance de touriste.
Nous reprenons la route direction la côte adriatique afin de rejoindre gentillement l’Italie. Arrivés à Senj, première étape au bord de la mer. Maintenant, ce sont des falaises qui nous entourent et la beauté des criques qui composent et caractérisent la côte.
Premier record de chaleur depuis le début de notre aventure. Impossible d’envisager de rouler en pleine après-midi, nous continuons alors notre montée pour rejoindre l’ile de Krk afin de s’accorder une après-midi baignade. C’est sur une petite crique loin de la foule que nous avons pu y trouver notre bonheur. L’ile de Krk est la plus grande ile de Croatie et l’accès pour y arriver est payant, néanmoins une belle destination de vacances pour ceux en quête de relaxation loin du stress des grandes villes.
Dernière nuit dans un camping près de Rijeka (une ville principalement balnéaire) car en Croatie, surtout sur la côte, il n’existe que très peu d’aire de camping-car.
Notre séjour en Croatie a été rapide et principalement un pays étape. Nous devions découvrir les cascades de Krka, apparemment aussi belles que celles du lac de Plitvice, mais étant fin Août, l’afflux touristique nous a contraint à y renoncer. Une prochaine fois sûrement ! En allant également à Split, mais cette fois-ci, peut-être plus en Janvier ^^. Pour rejoindre l’Italie, itinéraire assez marrant. En 45 minutes de route il est possible de : quitter la frontière Croate, de traverser les terres Slovène et de franchir la frontière Italienne.
Arrivés en Hongrie, un Pays où la e-vignette est obligatoire, il faut compter 23€ pour une semaine en camping-car.
Nous sommes ici pour découvrir la capitale : Budapest. Une ville parfaitement adaptée pour un week-end de 3 jours. C’est au camping familial « Ave Natura » que nous avons séjourné. Arrêt idéal, au milieu de la nature, à 5 minutes de l’arrêt de bus pour se rendre au centre. C’est le meilleur que nous avons fait jusqu’ici, de par sa situation mais surtout pour son accueil personnalisé. C’est aux thermes Széchenyi que nous avons commencé notre séjour Hongroie, principale attrait touristique du pays. En y allant le soir, on a pu éviter la foule de la journée et profiter de ce moment de détente dans une eau à plus de 30 degrés avec le début de fraicheur de la soirée. Un très bon moment avec une magnifique architecture. Après avoir profité des bains thermaux, direction le quartier juif, pour découvrir un autre mythe hongrois : un « Ruin pub ». C’est un bar installé dans un immeuble abandonné, avec comme particularité sa décoration unique. Les Ruins pub sont sur plusieurs étages et font aussi guise de boite de nuit.
Budapest est séparée en deux rives par le Danube : Buda et Pest. Côté Pest, on y trouve le Parlement, Le Musée ethnographique, Le musée d'Art nouveau, la Basilique Saint-Étienne, le Palais Gresham. Après ses nombreuses visites, une pause déjeuner s’impose au Grand Marché couvert (Központi Vásárcsarnok). Au rez de chaussée, il est possible d’y faire ses courses avec de nombreux stands de fruits/légumes, boucheries et surtout de piment qui est le produit phare du pays avec comme appellation le fameux « paprika ». Au premier étage on peut y manger des spécialités hongroises tels que des saucisses, du lángos (une sorte de baignet hongrois que l'on mange avec de la crème aigre), du goulash... On y trouve également des stands de broderies et de souvenirs.
L’après-midi, direction Buda, la partie Ouest de la ville, où nous avons commencé par une montée vers la citadelle et la statue de la liberté. Ensuite, c’est sur la colline du château que nous découvrons la ville vue du haut. La nuit tombe et la magie opère avec ses nombreux jeux de lumières. C’est encore une belle capitale que nous avons découvert.
Etape non prévue en Slovaquie pour visiter Bratislava, sa capitale. N’étant qu’à 70 kms de Vienne, c’est sa proximité de l’Autiche qui a fait que nous l’avons visité avant de rejoindre la Hongrie. Nous avons choisi de stationner dans un camping à l’écart de la ville pour cette étape. Le tramway se trouvant à 5 minutes à pied, parfait pour découvrir la vieille ville de Bratislava. La visite commence par le château qui surplombe la ville et permet d’avoir une vue sur toute la cité. Celui-ci a pour point fort d’abriter deux musées, un musée historique et un musée des instruments anciens.
En redescendant, se trouve la cathédrale Saint Martin, une des églises majeures de Bratislava. Puis directions le cœur de la ville où l’on trouve La porte Michel, surmontée d’un beau clocher à bulbe et mesurant 51 mètres.
Dans la vieille ville, se trouve la Grande Place constituée de son hôtel de ville et sa tour, ainsi qu’une église jésuite. Mais autre chose s’y trouve, la statue d’un soldat napoléonien. D’ailleurs celui-ci a tenu à faire un selfi avec nous ;)
Cette statue n’est pas la seule dans les rues de Bratislava, ne vous étonnez donc pas de tomber sur un photographe ou un ouvrier qui passe la tête hors d’une bouche dégoût pour regarder les gens passer.
Nous finissons notre visite par l’église Sainte-Elisabeth, originale de par sa couleur bleue.
Après une bonne marche, un arrêt dans un pub Slovaque afin d'y goûter une de leur spécialité, le fromage pané accompagné d'une bière, la boisson la plus populaire ici.
Nous avons aimé nous balader dans les ruelles, où de nombreux bars, restaurants et boutiques sont au rendez-vous. Nous n’avions jamais entendu parler de cette ville mais ce fût une agréable découverte qui est une bonne escale entre l’Autriche et la Hongrie.
Sortis de l'Allemagne, nous voilà en Autriche à Zell am Ziller, une ville des Alpes Autrichiennes. Première chose à faire : acheter une vignette, car ici il n'y a pas de section de péage, il faut se munir d'une vignette à l'entrée du pays pour pouvoir rouler sur les autoroutes ainsi que certaines routes nationales. Elle revient à 8,90€ pour 10 jours. Nous aimons de suite les paysages authentiques dans les montagnes où les maisons en bois nous ont charmées. Encore un pays d'une beauté merveilleuse, qui saurait séduire tant par sa nature que par ses activités qu'il offre. Que ce soit en hiver comme en été, il est possible de grimper au sommet afin d'y avoir une vue à couper le souffle. La joie de découvrir aussi la montagne en été, où de temps en temps il est possible d'y trouver un lac pour se rafraîchir après une bonne randonnée. Dans la région Tyrol, nous prenons la route 165 pour rejoindre Krimml, là où s'y trouve les célèbres cascades de Krimml ! A noter que la route pour s'y rendre est payante (7€) car nous entrons au parc national Hohe Tauern, ensuite le parking et l'entrée au sentier pédestre sont également payants. Nous avons fait le choix de stationner à l'hôtel Krimmlerfalle (en Autriche il n'y a pas vraiment d'aire de camping-car, les stationnements se font devant les hôtels/restaurants), parfait car avec le stationnement nous avons eu les entrées aux cascades. Nous voilà tous les trois à la découverte des plus hautes chutes d'eaux d'Europe. C'est un chemin de 4kms qui mène aux chutes, de nombreux points de vue et belvédères permettent de profiter pleinement du spectacle sans devoir monter jusqu'au sommet. Pour atteindre la chute la plus haute, il faut compter une heure environ.
La route continue direction Salzbourg. Pour y dormir, pas le choix d'aller en camping mais n'ayant rien réservé et étant en plein mois d'Août, forcément notre premier choix était complet. A savoir qu'il n'y en a que deux proche de la ville. Le deuxième étant hors de prix juste pour y stationner, nous décidons de dormir en dehors de la ville pour la visiter le lendemain. Du coup direction le lac d'attersee, lac d’un bleu turquoise qui s’étend sur près de 47 km² et qui se situe à 30 km de Salzbourg. Ne connaissant pas ce dernier, jamais nous n'aurions pensé arriver au plus grand lac d'Autriche où tout le monde s'y rend en pleine chaleur estivale ! Nous sommes un 15 Août... Imaginez arriver dans un camping sur la côte d'azur par plus de 30 degrés, en plein été et en plus un jour férié, forcément tout est bondé de monde. Après 5 échecs, on espère que le dernier sera le bon malgré le fait que tout le monde soit l'un sur l'autre et les prix vraiment excessifs. En arrivant, une dame en vélo nous interpelle. Difficile de savoir si c'est le fait que nous étions deux jeunes français en CC ou si nos têtes étaient vraiment désespérées mais cette dernière nous propose sans hésitation de se garer dans son jardin gratuitement. Après cette journée un peu compliquée, c'est vraiment du bonheur de tomber sur une personne d'une telle bonté ! C'est donc chez Andréa que nous stationnerons. Naturellement, elle nous propose de nous brancher, même de prendre une douche chez elle, nous indique un endroit pour se baigner à 500m où seuls les locaux vont, nous conseille sur des restaurants du coin enfin vraiment une personne avec la main sur le cœur. Une belle rencontre faite au hasard qui nous fait encore plus aimer notre voyage. Le lendemain, retour à Salzbourg. Visite de la vieille ville qui est dominée par des églises, des forteresses, des châteaux et des palais. N’oublions pas que c’est la ville natale de Mozart, elle rime donc aussi sous la culture. Ce n’est pas une ville qui a su spécialement nous séduire, mais les goûts et les couleurs varient suivant les personnes.
Nous reprenons la route direction Graz en passant par le massif de Dachstein, un incroyable glacier dans la Styrie. Un site où il est possible de prendre le « all inclusive » afin de découvrir les merveilles qu’il regorge. A l’arrêt du premier téléphérique, visite de deux grottes, celle de glace géante et celle du mammouth. La première se visite en 50 minutes, c’est un véritable musée d’œuvres d’art naturelles en glace où l’on y voit un stalactite de plus de neuf mètres de long. La deuxième est l’une des plus grandes grottes d’Europe et se visite en 1 heure. Elle nous a permis d’apprendre comment se forme les grottes et quelle est la méthode de travail des chercheurs. Des instants magiques où nous avons perdu 30 degrés en un instant alors surtout, ne pas oublier sa polaire avant de rentrer dans les grottes :D. Le deuxième téléphérique permet d’arriver au point le plus haut. Ici se trouve plusieurs plates-formes dont les 5 fingers, une plate-forme en verre accrochée à une falaise de 400 mètres de hauteur. Son nom est dû au fait qu’elle est divisée en cinq passerelles qui ont chacune une conception individuelle. Une vue superbe sur le lac de Hallstätter See et sur la ville de Hallsatt.
Arrivé à Graz, dans une aire de CC qui nous a impressionnée ! Pour vingt euros, nous avions tout d’inclus avec accès à la piscine et situé à 200m d’un arrêt de bus allant au centre ville. Pour ceux qui veulent combiner détente/visite c’est le plan parfait. Visite de la ville où l’on retrouve une véritable ambiance du sud (de la France) avec ses marchés de produits régionaux et ses petites ruelles médiévales. Nous commençons par monter à Schlossberg, une colline abritant un jardin public et une forteresse. Cela permet d’avoir une vue au-dessus des toits rouges de la ville. On y trouve la tour de l’horloge de Graz haute de 28 mètres. Après avoir pris de la hauteur, direction le cœur de la ville où il faut y laisser aller son regard, entrer dans des cours intérieures romantiques. Sur Herrengasse, le centre névralgique de la ville, c’est ici que l’on voit les plus beaux palais et les plus belles façades. La cour du Landhaushof est assez remarquable avec ses pavés et ses arcades. Graz est une ville qui se découvre tranquillement et qui peut se faire à pied. Il y a la Mur, une rivière qui la coupe en deux. De l’autre côté, il y a pleins de petits cafés, de restaurants et de boutiques, c’est le côté un peu bobo de la ville.
Notre visite du pays se poursuit sur la route viticole du Sud de la Styrie. Une route de 25 kilomètres qui se fait de Leutschach à Ehrenhausen. Sur certaines parties de la route du vin, le côté droit est encore en Autriche alors que le côté gauche appartient déjà à la Slovénie. Les vignes étant dans les montagnes, le paysage est magnifique, malheureusement c’est la pluie qui nous a accompagnée. Outre la découverte des vins autrichiens, il y a aussi des fromages locaux, des gâteaux traditionnels ainsi que des spécialités styriennes comme l’huile de pépin de courge. Ce n’est donc pas surprenant de voir des champs de courges. Par hasard, en voulant découvrir un vin local, c’est sur un restaurant que nous sommes tombés, le Knappenhif I Eichberg. Malgré que celui-ci soit un restaurant, la propriétaire Katja, nous a permis de faire une dégustation. D’une gentillesse remarquable, qui a su nous accueillir et nous faire partager sa passion, nous étions déçus d’être arrivés après mangé car la carte était très alléchante. Nous sommes repartis avec leur vin de propriété, puis avons été sur les conseils de Katja, dans une boutique où l’on y trouve toutes les spécialités styriennes comme l’huile de pépin de courge, du fromage, du saucisson…
Direction notre dernière étape, la capitale Vienne. De nouveau sur une aire de CC à l’extérieure de la ville mais à 5 minutes à pied d’un arrêt de métro. Nous ne visiterons pas la ville avec Bagel, en Autriche port de la muselière obligatoire dans les moyens de transport. La ville n’étant pas d’un grand intérêt pour lui été n’étant jamais évidant quand nous ne connaissons pas. Arrivés à Graben, la plus célèbre place de Vienne, longue rue marchande bordée de commerce de luxe. Nous sommes passés au Hofburg, le palais impérial où il est possible de visiter les appartements impériaux, le trésor, la chapelle ainsi qu’un musée consacré à l’impératrice Sissi. Ensuite passage au MuseumsQuartier, le gigantesque complexe culturel de la ville. En se baladant dans les ruelles, nous sommes tombés sur de magnifique églises, comme l’église Saint-Charles, vu le musée des Beaux-Arts, qui est le Louvre viennois, l’Opéra national, et le Château de Schönbrunn, qui est le « Versailles autrichien ». Pour le plus gourmands (comme nous), un passage au Café Sacher est obligatoire. Compter minimum 20€ pour deux boissons chaudes ainsi que deux pâtisseries, mais cela vaut vraiment le coup. Une pause délicieuse dans un cadre majestueux.
Salzbourg / Graz / Vienne
Nous quittons l’Autriche avec de merveilleux souvenirs. C'est un très beau Pays, les gens y sont chaleureux et accueillants.
Nous sommes sur les routes de la République Tchèque pour y rejoindre sa capitale : Prague. Lorsque l'on vient avec son chien, il est bon de savoir qu'il est obligatoire pour ce dernier de porter une muselière dans tous les moyens de transport.
Une ville qui nous a charmé dès le début. Nous sommes arrivés sans réservé sur le camping TJ Císařská Louka qui se situe sur la presqu'île. L'aspect jovial de cette dernière est que pour rejoindre le centre ville, le moyen de transport est un petit bâteau. Attention, il ne navigue que jusqu'à 21h, ensuite c'est beaucoup de marche pour retrouver le camping. Ce détail a participé à nos 50 kms parcourus en 48h (oui oui !!). La capitale se distingue en cinq quartiers séparés par la rivière de Vltava : d’un côté la vieille ville Staré Město, la ville nouvelle, le quartier juif, de l’autre côté, le quartier Mala Strana et le quartier du Château de Prague. Première soirée, arrivés à l'arrêt Vyton, l'ambiance est déjà au rendez-vous à 17h. Tout le longts des quais en direction de la vieille Prague. Des bateaux/bar se succèdent les uns à la suite des autres où les "Praguois" se retrouvent pour siroter une bonne bière ou bien tout simplement être assies avec leur propre bouteille de vin. Les prix nous donnent tut de suite très soif : 2€ la pinte de bière, ici c'est la Pilsner ! A ce prix là, on veut bien se raffraichir par cette grosse chaleur. Il n'y a pas de gondol comme à Venise mais des pédalos que nous voyons sur l'eau, assé étonnant au premier abord vu les multiples traversées de "bateaux tourisme". Direction la vieille ville pour la découvrir en soirée. Le tourisme est principalement concentré dans ce quartier, qui sait séduire de part son architecture, sa culture, ainsi que ses nombreux restaurants locaux. Il y a l'horloge astronomique, une œuvre d’art composée de 12 cadrans et de statues mobiles, qui s'animent toutes les heures ( nous n'étions pas les seuls à le savoir, la foule était au rendez-vous ^^ ).
Les ruelles nous rappellent l'Italie avec ses routes étroites en pavés. Le plus agréable dans la vieille ville est que tout est uniquement accessible à pied. Première découverte culinaire "le trdelník". C'est une "pâtisserie" traditionnelle sucrée originaire de la ville de Skalica en Slovaquie mais qui à sût trouver sa place à Prague. Elle est à base de pâte de farine enroulée autour d'une brochette en bois, puis grillé à la braise et recouvert de sucre et de noisettes pilées. Il en résulte une forme cylindrique caractéristique cuite et dorée à l'extérieur, creuse et pâle à l'intérieur, avec un goût fumé et aromatisé à la cannelle. On y met ensuite principalement de la glace avec des toppings ainsi que des sauces (hummm c'est gourmand). Nous pouvons également le trouver en version salé.
Pour finir la soirée, direction le quartier juif Josefov qui est accolé à la Vieille Ville. Il est très touristique avec de nombreuses synagogues. Des restaurants juifs casher (ou non) s’y trouvent également. Il y a l’avenue de Paris qui est l’une des plus belles de Prague avec ses magasins de luxe occupant les superbes immeubles art nouveau et art déco.
Le lendemain, nous commençons par Vyšehrad, quartier au sud du centre historique de Prague où se situe la forteresse, des églises néo-gothique ainsi qu'un grand parc où l'on peut s'y promener le long des remparts où une vue panoramique de Prague nous y attend. Puis, direction Mala Strana, c'est un « quartier musée » avec de somptueux palais, occupés en partie par des ambassades ou des batiments administratifs tchèques : Le Sénat et des ministères par exemple. De ce quartier nous avons pu rejoindre le Château "Pražský hrad", qui est le plus grand château du Monde!! Il est possible de s'y balader toute la journée, entre ses cours, ses palais, ses musées ainsi que ses jardins. Nous avons pu faire tous les extérieurs gratuitement accompagné de Bagel. Au retour, un passage dans la ville nouvelle, où stands de marchés ainsi que de nombreux magasins sont au rendez-vous. Pour finir la journée, nous retournons vers Mala Strana afin de s'y faire un restaurant en tête à tête. Nous ne sommes pas du tout déçu et même agréablement content par celui que nous avons sélectionné qui est Malostranská beseda. Addition à moitié prix qu'un restaurant en France, nous nous sommes régalés avec des spécialitées tchèques comme le Goulash. Nous le recommandons fortement. Puis direction le monument emblématique de Prague, le Pont Charles, un des plus beaux ponts du monde avec ses statues baroques. Celui-ci relie la Vieille ville au quartier de Mala Strana. Quelle bonne idée de s'y rendre en pleine nuit, les touristes y étant beaucoup moins nombreux qu'en plein après-midi où ce dernier est bondé. La ville est si belle de nuit avec toutes ses batisses illuminées.
Nous sommes ravis de notre séjour à Prague, ville que nous referons surment mais cette fois-ci un week-end en hiver :D.
Après un mois passé en Norvège, nous la quittons avec des souvenirs et paysages pleins la tête. Ce pays où la nature est reine avec ses multiples facettes, où la tenue de randonnée est primordiale, où les poissons sont nos amis mais pas le prix de la vie pour nous les touristes, mais surtout où les CC sont indénombrables!
Sortis de la Suède, nous voilà arrivés à la capitale Oslo. Une aire de CC à 4 km en vélo avec encore une vraie piste cyclable qui permet de faire toute la ville. Capitale riche en musées, les adeptes de culture n'y serait pas déçus. Parmi les lieux cultes, il est possible de : marcher sur le toit de l'Opéra, de se balader dans un parc ( Vigelandsparken ) où plus de 200 sculptures en bronzes nous y attendent, de faire un "saut" dans le simulateur de ski au plus vieux musée du ski, de retourner dans le temps au musée Folklorique Norvégien ou tout simplement de déguster une tartine sur la terrasse du marché Mathallen. Nous ne sommes pas restés longtemps sur la capitale pour laquelle nous n'avons pas vraiment eu de coup de cœur.
Nous quittons Oslo en prenant la route E18, direction Bergen, ville à l'Ouest à plus de 600 km. Nous attaquons les vraies routes norvégiennes sur la E134. Les fameuses routes en épingles à cheveux, où une seule voiture passe, et pourtant, le constat fut rapide, nous n'étions pas les seules en CC : "oui les norvégiens aiment ce moyen de transport et d'hébergement". Rappelons que le camping sauvage y est autorisé. Bon, de nombreux pays voisins sont aussi en CC, le top c'est que beaucoup d'infrastructures permettent d'éviter les aires ou campings. Une chose que nous avons vite compris, c’est qu’ici le temps change très vite (ne jamais sortir sans son parka ou son parapluie, même si vous venez de mettre de la crème solaire). Les routes norvégiennes, comme nous le savons, sont montagneuses, elles comportent donc des tunnels, mais attention, pas n’importe lesquels, en Norvège on ne rigole pas sur la construction d’un tunnel, et à la sortie, après parfois plus de 20 km sous la montagne, surprise ! Changement de décors radical, d’où notre titre « au fil des quatre saisons ». Premier tunnel passé, nous voilà à Edland, où la neige fût au rendez-vous. Première nuit en pleine nature à 0 degrés (oui oui, nous ne pensions pas qu’il ferait aussi froid en juillet !) avec une nuit qui n’est jamais noire… Toujours sur la même route, arrêt à Norheimsund, ville où notre canne à pêche a servie pour la première fois (avant une longue série !). Car c’est cela aussi la Norvège, il est possible de pêcher où l’on souhaite. En sortant de la ville, découverte de notre première cascade où il est possible de marcher en dessous.
De Oslo à Bergen (E134)
Arrivés à Bergen, heureusement pour nous, la pluie nous a laissé du répit. Agréablement surpris par cette ville de pêcheur, où nous sommes directement mis dans l’ambiance avec son marché aux poissons. Les stands sont magnifiques, mais les prix le sont toujours aussi ^^. Des maisons en bois colorées, de nombreux restaurants, des boutiques d’artisanat, des musées, voilà ce qui constitue Bergen. Afin de prendre de la hauteur, un funiculaire existe et permet d’accéder à Ulriken, la plus haute des sept montagnes entourant la ville de Bergen. C’est aussi une ville « vivante » où la population se balade dans les rues, car jusque-là, nous en avons très peu croisées.
Notre route norvégienne se poursuit désormais direction le cercle arctique, premier objectif, rejoindre Trondheim. Début de route sur la E16 puis nous rejoignons la route 53 afin de récupérer la 55 à Ovre Ardal, une route que nous avons renommée « la route de la mort ». Bon, au premier abord on ne vous donne pas trop envie de l’entamer, mais pourtant malgré son surnom, c’est celle que nous avons préféré lors de notre séjour en Norvège. Une route qui se trouve en plein cœur de trois parcs nationaux : « Breheimen », « Utladen » et « Jotunheimen ». Nous en prenons pleins les yeux, l’adrénaline est au rendez-vous, nous vivons pour la première fois des incertitudes « est-ce praticable en CC ? », mais c’est tellement magnifique ! Le changement de temps a rendu la chose encore plus surprenante, routes en épingle à cheveux sous un ciel dégagé, passage au sommet sous une pluie battante, virages serrés dans le brouillard, découverte des lacs gelés avec un ciel blanc de neige et pour finir le longs d’une rivière avec un grand soleil. Cette nuit-là, pas besoin de demander son reste pour s’endormir. Après une journée bien mouvementée, nous reprenons la E6, route beaucoup plus accessible. De nouveau, nous tombons sur un parc national « Rondane », où nous y avons fait de la randonnée. L’Ouest de la Norvège offre des sentiers de tout niveau pour les amateurs de randonnée. Parfois il est aussi possible d’y faire du Kayak, d’ailleurs beaucoup de voyageurs en avaient sur leur véhicule.
La route de la mort !
Arrêt à Trondheim, ville à mi-chemin entre Bergen et Bodo. Une ville charmante qui permet de s’accorder une pause.
Prochaine destination Bodo, la ville la plus au sud du cercle arctique. La montée se fait sur la E6, le paysage ressemble désormais plus à la Suède. Nous avons passé les montagnes du Sud et avons préféré profiter qu’il pleuve pour surtout rouler et arriver au plus vite au Nord car il y a de la route. Une fois arrivé à Bodo nous aurons tout de même déjà parcouru 1800 km depuis Oslo. Et oui quand même ! Sur la route, enfin voilà le panneau tant attendu, celui du cercle arctique ! Le paysage met dans l'ambiance : de la neige, un ciel tout blanc avec de la pluie et sur le sol pleins de "cairn" (amas artificiel de pierres placé à dessein pour marquer un lieu particulier).
Arrivé à Bodo, une ville portuaire où nous nous sommes stationnés face au port. C’est cette arrêt qui a déterminé la suite du voyage, « continuons-nous de monter ou pas ? » car malgré tout, nous avons un timing à respecter en ayant une date buttoir, si nous voulons voir tous les pays sélectionnés il est nécessaire de se tenir au temps donné. Mais nous avons fait déjà tant de kilomètres, nous voulons voir notre "Soleil de minuit". L’office du tourisme a encouragé notre idée à continuer. Une randonnée est possible afin d'admirer la ville en hauteur. En roulant en dehors de la ville, enfin notre premier Elan de vu ! Tellement heureux de le voir, l'idée de le prendre en photo ne nous ai même pas venu à l'idée, dommage c'est le seul qui s’est approché de nous pendant notre voyage. Direction Narvik afin de rejoindre Andenes pour ensuite finir sur les Iles Lofoten.
Encore beaucoup de kilomètres nous attendent avec cette fois-ci une traversée en ferry obligatoire. Jusque-là, nous avions réussi à les éviter mais la E6 ne traverse pas l'eau entre "Bognes" et "Skarberget". Il n'y a pas besoin de réserver à l'avance pour celui-ci pris en début de soirée. Le ciel est dégagé et nous permet de voir les nombreuses montagnes de notre prochaine destination.
Nous nous arrêtons par hasard à Ankenesstrand où il est possible de se garer au bord de la mer avec une vue étendue sur l'horizon. Après avoir diner, en voyant le ciel dégagé, nous décidons d'aller pêcher (jusque-là Bobby, notre hameçon, n'avait jamais eu de prises). Tout a été parfait, Bobby nous a eu des poissons et nous avons pu assister au fameux Soleil de minuit !
Explication des deux phrases soulignées auparavant : c'est une période de l'année durant laquelle le soleil ne se couche pas. En Norvège, cet évènement à lieu de Avril à la fin Aôut mais à partir du cercle arctique. Les dates varient selon le lieu où nous sommes, plus nous montons dans le cercle polaire, plus l'évènement dure. Alors avant d'aller à la chasse au jour sans fin, se renseigner des dates.
Cette nuit là aura bien méritée de faire tous ces kilomètres. Le lendemain on se régale en mangeant les bons poissons tout frais pêchés !
Arrêt à Narvik. Le meilleur attrait de la ville est de se rendre à Narvikfjellet Gondola Lift, une station de ski. En été, il est possible d'y monter pour admirer la vue sur la ville et le fjord, ainsi que le soleil de minuit. Un téléphérique permet de s'y rendre ou pour les plus courageux (comme nous ^^), un chemin de randonnée donne accès au sommet.
Direction Andenes pour aller à la chasse aux baleines ! Oui cette ville est reconnue pour ses safaris. Beaucoup de compagnies d'excursions permettent de voir la faune et la flore, notre souhait s'arrête sur "Sea Safari Andenes" qui permet de le faire en zodiac. L'équipe a été formidable ! Après trois heures passées en zodiac, nous ne trouvons malheureusement pas de baleines. Néanmoins, ils nous ont proposé de recommencer le lendemain (n'oublions pas que ce sont des animaux en pleine nature, on ne peut pas contrôler leur mouvement, il faut savoir qu'une baleine peut rester jusqu'à trois heures sous l'eau pour seulement dix minutes en surface, alors la patience doit être au rendez-vous et non le mal de mer). Deuxième tentative, encore 3h en pleine mer, nos espoirs s'amenuisent. Et là, au loin, oui c'est un jet d'eau que nous voyons ! La chasse commence, c'est un cachalot qui est face à nous. Peu de temps après qu'il soit redescendu, c'est un deuxième cachalot qui apparaît ! Magnifique moment !
A présent direction les Iles Lofoten, archipel appartenant à la Norvège et accessible par la route en venant du Nord. Coin de paradis pour la pêche, ses petits villages et pour ses attractions naturelles. Pour les randonneurs un endroit parfait. Il est également possible d’y louer des rorbuer (vieilles cabanes de pêcheurs converties en hébergements de tourisme). Le ciel bleu est enfin avec nous, nous sommes tellement heureux de revoir le soleil éclatant car quinze jours de pluie commençaient à être longs. Parfait pour admirer les paysages que les Iles nous offrent. On ne se lasse pas de ses belles plages de sable blanc. Pour retrouver Bodo, nous avons décidé de prendre le ferry au Sud des Iles, cela nous évitait de refaire le détour par la route (gain de temps et d'argent). Nous apprenons toujours de nos erreurs, dit-on. Ce jour là, nous l'avons compris. Premier point : étant un ferry très emprunté, si on ne réserve pas, s'y rendre au moins trois heures à l'avance afin d'être certain d'avoir de la place, mais le mieux reste de réserver. Deuxième point : bien se renseigner des grilles tarifaires. Chaque horaire à un prix différent. Si vous prenez le ferry de nuit forcément beaucoup moins honéreux que l'après-midi. Notre méconnaissance de ces deux points nous a fait attendre 6h et coûté plus de 200€ pour trois heures de traversée...
D'Andenes aux îles Lofoten
Après avoir découvert une partie du Nord de la Norvège, il est temps de redescendre afin de retrouver Göteborg en Suède. Le retour c’est fait sous le soleil, avec des pauses pêches et randonnées afin de profiter de la nature avant de retrouver la civilisation. Il y en a un qui ne va pas être ravis de partir, Bagel. C'est un chien de montagne ! Il a adoré nos randonnées surtout quand il a fallut grimper sur des roches.
Conclusion
- Kilomètres parcourus en Norvège : 4100. Oui ce n’est pas si petit que cela pourtant nous n’avons pas été jusqu’au Cap Nord !
- Prévoir un budget important (compter 2,50 € pour 1L d’eau quand même !) ou s’approvisionner avant d’arriver.
- Prévoir le kit du parfait randonneur (Chaussures, vêtements imperméabilisés et/ou chauds…)
- Ne pas oublier sa canne à pêche ni son barbecue.
- Pays idéal pour les sportifs en quête de panoramas (randonnée, kayak, bateau, parapente, escalade, plongée,…).
Pays que nous referont certainement mais cette fois-ci au Cap Nord et en hiver ^^.
Dernière randonnée au "cimetière des éléphants"
Le 28/06/2017 : Après avoir traversé le pont, nous voilà à Malmö, la troisième plus grande ville de Suède. C'est une ville urbaine et écologique, on peut y voir un éco-quartier autosuffisant en énergie grâce aux énergies renouvelables! Ce quartier appelé Västra Hamnen a été construit sur le site de l'ancien chantier naval. Les immeubles en aluminium et verre y côtoient des maisons en bois et même des logements flottants. De ce quartier nous avons pu voir le Danemark ainsi que le pont de l'Oresund. Il y a des architectures design, dont le symbole est sans conteste le Turning Torso. Avec ses 190 mètres de haut et ses 54 étages, cette spectaculaire tour est la deuxième plus haute tour d'habitation en Europe et le plus haut bâtiment du pays. Son étrange silhouette vrillée est l'oeuvre de l'architecte espagnol Santiago Calatrava Valls. Nous sommes également passés dans un magnifique potager biologique. En plein coeur, une ambiance de vieille ville. Vous l'aurez compris, ici nous sommes dans une ville verte.
Afin de rejoindre la capitale, Stockholm, il nous a fallut effectuer 600 kms en passant par Jönköping. Une route où la nature est au rendez-vous, des forêts de pins et de sapins, des lacs, des maisons en bois rouges, bienvenue en Suède. Les amoureux de la nature y seront comblés. Le camping sauvage étant autorisé, nous nous le sommes permis. Première nuit en plein coeur d'une forêt sans habitations. Mais nous n'étions pas si seules que cela, dans la nuit, beaucoup de bruits d'animaux ^^.
Cependant, il y a quelques contraintes lorsque l'on fait du camping sauvage, évidemment, ne pas se mettre sur des routes ou des jardins, mais en tant que "camping caristes" nous tenons deux jours autonomes. Il nous faut ensuite trouver de l'eau, vider notre cassette ( toilette chimique ) et vider nos eaux grises mais, constats que nous nous sommes fait très rapidement, très peu d'aires gratuites pour les campings cars, même payantes, c'est principalement des campings. Et oui, il faut tout de même faire marcher le toursime. Parfois sur des aires d'autoroutes, il y a de quoi nous satisfaire, mais il faut tomber sur la bonne (et remplir le réservoir à l'aide d'une bouteille d'eau, photo après ^^). C'est le seul côté négatif de ce Pays qui se veut vert, pour éviter que chacun jette ses déchets n'importe où, le mieux reste de faire comme en France, mettre des structures à cet effet. Nous avons joué le jeux et alterné camping sauvage et lieux payants afin de faire nos devoirs de citoyens.
Arrivés à Stockholm, un parking en centre ville est disponible pour les CC, évidement rien pour faire nos vidanges mais nous avions anticipé ^^. Parking gratuit la nuit et le dimanche et idéalement situé, nous étions au bord de l'eau à Norrmalm, quartier qui frime. Début de journée sur l'île de Kungsholmen pour voir l'hôtel de ville qui se trouve en bordure du lac Mälar. Nous sommes tombés pendant le Stockholm street festival au Kungsträdgarden. Bonne ambiance, qui permet à des danseurs de se faire connaître. Stockholm est divisée en 14 îles reliées par 57 ponts, l'une d'elle est le Gamla Stan, dit la vieille ville. Un lieu très touristique, où nous ne trouvons pas beaucoup de Suédois mais ce quartier est très jolie, et parfait pour acheter un souvenir ou manger dans un restaurant, ici il y a de quoi faire. Super, les suédois ont de très bons restaurants ! Premier Pays où nous retrouvons une bonne gastronomie. Dans ce quartier, il y a le Palais royal où il est possible de voir la relève de la garde. Ici se trouve aussi l'Eglise de Riddarholmen, une ancienne abbaye. Cette fois-ci nous avons mangé dans un restaurant suédois à la vieille ville, où nous avons enfin pu manger du poisson !! Le lendemain direction l'île de Djurgården, où se trouve musées et attractions au goût de petits et grands, ainsi que le parc Djurgården. Notre choix a été le musée Skansen, un musée de plein air à vocation ethnologique ainsi qu'un parc zoologique.
Nous y avons passé un très bon moment, musée également idéal pour les familles. Pour visiter Stockholm, le mieux est de le faire en bateau, nous nous sommes renseignés des tarifs mais ceux-ci restes très élevés, même pour un canöé (15€/h), la visite est donc restée pédestre. Encore une ville entourée d'eau et de parcs, où des oies s'y rassemblent en meute.
Troisième jour dans le quartier d’Östermalm, on commence par le marché couvert : dans le Saluhall, où il y a de nombreux plats nordiques. Sandwichs au Renne, viande d’élan, tranches de saumon, harengs divers et variés, gros morceaux de viandes, étalage de poissons, bref, vous trouverez des classiques de cuisine suédoise. Prix pas donnés, mais pour l’ambiance et un déjeuner, ça vaut vraiment le coup. Pour les adeptes de shopping, ici se trouve des grands magasins, dignes des beaux boulevards parisiens, des boutiques au design originales y sont aussi au rendez-vous, n'oublions pas que Ikéa vient de la Suède. Enfin là, ce n'est pas de la même catégorie, surtout financièrement. Direction ensuite le vétérinaire, car il nous fallait un vermifuge contre les ténias ( praziquantel, epsiprantel) qui doit être obligatoirement administré par un vétérinaire entre 24 et 120 heures avant l'arrivée en Norvège.
On prend désormais la route direction Oslo, pour cela encore 600 kms de traversée en Suède. Alte à Karlstade qui donne sur le lac Vänern, un des plus grands d'Europe. Afin de pouvoir s'occuper de notre linge et du CC, cette fois-ci ça sera en camping. Idéalement situé, entouré de pins, au bord du lac, bien entretenu et avec des pistes cyclables.
Notre dernière nuit a été à la frontière à Töksfors, où nous avons de nouveau pu refaire du camping sauvage en face d'un lac avec notre canne à pêche (malheuresement pas de poisson à l'hameçon).
Le 28/07/2017 : Nous revoilà en Suède après avoir été en Norvège. Cette fois-ci pour aller à Göteborg où nous y prendrons le ferry pour rejoindre le Danemark. C'est une ville étudiante où il fait bon vivre. Nous sommes autant ravis qu’à Stockholm de visiter cette ville. Longée par son fleuve, dynamisée par ses bars et restaurants, insolite par ses archipels, cultivée par ses musées, charmante par ses rues piétonnes, il y a de quoi satisfaire chacun d'entre nous. L'aire de CC se trouve excentrée de la ville mais celle-ci a un très bon réseau ferré. Un tramway à 10 min de marche nous permet de rentrer dans chaque quartier. La Gôteborg city card est vivement recommandée par le petit futé que nous validons également. Pour 40€ il est possible de profiter pendant 24h à l'accès de tous les musées, du plus grand parc d'attraction de la Scandinavie "Liseberg", d'utiliser tous les moyens de transport (tramway, bus, bateau), d'avoir des réductions. Alors rien de mieux pour profiter pleinement de la ville ! Nos visites nous ont permis de : retrouver nos âmes d’enfants chez Alfons, de retracer l’histoire de Göteborg à son musée, de monter à bord de bateaux comme par exemple un sous-marin, d’explorer la faune et la flore chez Universerum, de rentrer dans un monde féérique à Liseberg, de voir des voitures de collections Volvo, ainsi que de prendre le ferry pour se rendre sur l’une des archipels. Pour le goûter, ne pas hésiter de se perdre dans le quartier « Haga », quartier Latin où il est possible de déguster la plus grosse brioche de Suède.
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